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Lettre ouverte des agents de l’ESI Lyon Part-Dieu à Monsieur le Directeur Régional des Finances Publiques de Rhône-Alpes

Le 12 juin 2013

Monsieur le Directeur Régional,

Les agents de l’ESI Part-Dieu s’adressent à vous en tant que responsable de la politique immobilière de l’Etat dans le département du Rhône.

Dans le cadre du projet de réorganisation de l’implantation des services de la DRFIP sur le département, vous avez décidé que les personnels de l’Etablissement de Services Informatiques de Lyon Part-Dieu, actuellement installés au 53 boulevard Vivier-Merle, seraient déménagés sur le site de la rue Saint-Hippolyte.

Concernant l’objectif poursuivi par l’administration de vouloir réduire les coûts de l’immobilier, on ne peut que se montrer réservés sur le choix de ces transferts.

En effet, pourquoi transférer l’ESI Part-Dieu à Saint-Hippolyte, alors que des travaux ont été engagés sur l’Espace Vivier-Merle afin d’implanter une salle machine moderne ainsi que des équipements techniques de très haute technologie alors que le site d’accueil n’a pas cette capacité. Cela va induire des frais importants pour améliorer l’infrastructure à Saint-Hippolyte sans pour autant atteindre le niveau actuel de Vivier-Merle.

Par ailleurs pour installer la Dircofi et la Délégation à Vivier-Merle il va falloir casser ces équipements techniques pour transformer les locaux en bureaux administratifs. Bien entendu cela ajoute encore au coût du projet.

Enfin ce jeu de permutations des services génère des coûts supplémentaires en multipliant les déménagements. N’aurait-il pas été plus économique d’installer directement les occupants du cours de la liberté à Saint-Hippolyte ?

Sur l’aspect conditions de vie des agents, en l’état actuel du dossier, nous tenons à porter à votre connaissance que les conditions d’accueil proposées aux agents sont en régression par rapport à la situation existante.

Or la Direction Générale affirme s’être engagée depuis juillet 2008 dans "une démarche volontariste d’amélioration des conditions de vie au travail de tous les agents qui couvre à la fois les aspects relatifs à l’environnement et à l’organisation du travail".

Tout d’abord le ratio mesurant l’optimisation de l’utilisation des surfaces de 12 m2 par poste de travail est une cible qui est loin d’être satisfaite dans ce qui nous est présenté aujourd’hui.

Pourquoi avez-vous décidé d’installer la BII sur le site de Saint-Hippolyte si la justification du transfert de l’ESI Part-Dieu est un rapprochement des sites informatiques de Lyon ?

Cela est d’autant plus choquant que le projet actuel utilise, sans faire les gros travaux nécessaires, des salles informatiques pour des bureaux administratifs. Nous ne comprenons pas pourquoi le restaurant administratif n’a pas été déménagé dans ces anciennes salles machine libérant ainsi la place nécessaire pour accueillir correctement les agents de Lyon Part-Dieu. Tout comme il est impensable de vouloir installer des services à côté de l’actuel restaurant administratif en raison des bruits incessants et des odeurs persistantes.

Nous sommes aussi particulièrement choqués et irrités de la différence de traitement entre la rénovation à minima, et c’est un euphémisme, des locaux qu’il est prévu que nous occupions et de ce qui sera fait sur l’Espace Vivier-Merle pour accueillir la DIRCOFI et la Délégation. Nous avions compris qu’une partie du produit de la vente de biens domaniaux devait servir à réinstaller les agents déplacés. Pourquoi avons nous un budget ridicule ? Y aurait-il des Directions plus nobles que d’autres ?

A la lumière de ces informations, nous vous demandons de réexaminer ce projet.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Régional, l’expression de nos salutations distinguées.

Article publié le 17 juin 2013.


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