vous êtes ici : accueil > Actualités > Informatique DGFIP

Vos outils
  • Diminuer la taille du texte
  • Agmenter la taille du texte
  • Envoyer le lien à un ami
  • Imprimer le texte
Document à télécharger

Compte-Rendu de la Visite du Chef de Service à Dijon le 8 mars 2018

Après un passage à Lyon dans le cadre des fusions des 2 ESI en Janvier 2017, Bruno Rousselet, chef du Service des Systèmes d’Information de la DGFIP, est venu à Dijon dans le cadre du dialogue de gestion de notre DiSI. Après avoir visité les différents services dijonnais, Monsieur Rousselet a reçu les organisations syndicales, en l’occurrence la seule CGT, puisque les autres organisations n’avaient pas pu se déplacer.

Une lettre ouverte lui a été lue et remise. Nous avons commencé l’entretien en faisant part de l’inquiétude des collègues dijonnais pour leur avenir et celui de l’ESI de Dijon, puis poursuivi tout au long de l’entretien par les questions spécifiques à chaque service.

Nous avons écouté son exposé et ses explications avec attention. Malgré un comportement courtois et avenant, nous n’avons guère été convaincus par les propos du Directeur.

Il a d’abord rappelé que les agents de la DGFiP, et plus particulièrement les informaticiens, n’avaient pas à se plaindre au niveau des réductions d’emplois par rapport aux autres Administrations. Nous lui avons alors fait remarquer que nous étions à plus de 60 suppressions d’emplois depuis 2011 à la DISI RAEB. Il reconnaît un problème au niveau du recrutement des cadres B et nous conseille de « faire le forcing » auprès des IUT, par exemple, pour convaincre des jeunes de nous rejoindre !!!!! Il est évident que nous pourrons leur promettre un poste, et même à Dijon en plus !!!!

En ce qui touche au service AT Trésorerie menacé de disparaître dans les 2 ans, les agents n’ont aucun souci à se faire, c’est même une chance pour eux (si, si !!!) de pouvoir se réinvestir dans un autre domaine. Pour l’équipe Pensions, la trajectoire cible pour pallier la possible suppression de GCOS à la DGFiP en 2022 n’est pas actée, mais Monsieur Rousselet a néanmoins laissé entendre qu’il ne serait pas le dernier avec la Poste Algérienne à utiliser GCOS qui représente la plus grosse facture informatique de la DGFiP. Enfin, pour la sphère Unix, il n’y a pas lieu d’avoir d’inquiétude car tous les interlocuteurs sont satisfaits de Dijon.

L’inquiétude générale portant sur la pérennité de l’ESI de Dijon a été clairement porté à la connaissance du Chef de Service. Ce dernier a indiqué ne pas comprendre cette inquiétude. Nous lui avons alors fait part de la concordance de 2 événements expliquant la crainte des agents : d’une part la suppression de certains services, et d’autre part, un grand nombre de départs en retraite prévus dans les 5 ans à venir. Il nous a alors indiqué que, même s’il le voulait, les missions de l’ESI de Dijon ne pourraient pas être reprises ailleurs...Espérons que cela soit toujours le cas dans les années qui viennent !!!!
De tout façon, même si l’ESI de Dijon venait à disparaître (l’hypothèse n’est donc plus à exclure…), le chef de Service a indiqué que le maillage territorial de la DGFiP permettrait de « recaser » facilement des agents dans le département de Côte d’Or. Nous lui avons alors fait part du fait que, s’il est vrai que les agents de l’ESI sont attachés à la leur localisation géographique, ils sont également attachés à leur métier d’informaticiens, et à la prime qui va avec...

En Janvier 2017, à Lyon, Monsieur Rousselet a lancé cette formule aux organisations syndicales pour justifier la fusion des 2 ESI : « un site important est davantage pérenne qu’un site plus réduit ». Nous lui avons alors demandé si Dijon est un site important ou réduit. Après nous avoir remercié d’avoir posé cette question (si, si c’est vrai !!!), il a répondu qu’il ne pouvait pas s’engager pour son successeur tout en réaffirmant qu’il n’y avait aucun souci à se faire sur la pérennité du site. Nous lui avons alors précisé que des rumeurs nous sont parvenus faisant état de la suppression de l’ESI de Dijon à plus ou moins court terme, ou du transfert d’un certain nombre de nos missions (notamment à l’ESI de Clermont).
Pas de réponse à cette affirmation. Bien sûr, ni notre direction locale ni la direction de la DISI de l’époque n’en avait soufflé mot aux principaux intéressés…

Ayez confiance, ayez confiance...

Article publié le 21 mars 2018.


Politique de confidentialité. Site réalisé en interne et propulsé par SPIP.