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Ça nous grattouille : Plan de sobriété énergétique : quand la réalité rejoint le ridicule

Le plan de sobriété énergétique, annoncé le 6 octobre 2022 par le gouvernement, a pour but une réduction de 10 % de la consommation d’énergie d’ici 2024.

Il concerne l’ensemble de la société : État, entreprises, collectivités et citoyens.

L’une des mesures concerne la température des locaux (climatisation à partir de 26 °C, chauffage en deçà de 19 °C).

Pour mener à bien ce plan de sobriété, il est demandé d’utiliser des outils de pilotage, suivi et mesure
en temps réel des consommations énergétiques.

La DGFIP n’a officiellement rien demandé. Pourquoi certaines directions font du zèle, au mépris de la santé des agents ?

Sans bouger, ces derniers résistent mal à la relative fraîcheur des locaux et passent leur temps à tousser, à se moucher et, pour certains, fiévreux, à se mettre en congé afin de se reposer, faute de pouvoir consulter un médecin dans les 24 heures.

Certaines DDFIP ont fourni aux chefs de service des thermomètres enregistreurs USB afin de faire des restitutions de relevés de températures.

Ainsi va la DGFIP : réduite à contrôler la température dans les bureaux et à tenir des statistiques alors que les services croulent sous le travail et auraient besoin de plus de chaleur, humaine en l’occurrence.

Après le contrôle fiscal, le contrôle des températures. Est-ce la peur d’une amende prévue en cas de dépassement des degrés Celsius ?

Certaines et certains sont prêts à tout pour booster leur carrière. Audiard avait bougrement raison. Sa réplique culte des Tontons Flingueurs n’a malheureusement pris aucune ride.

Manque de bol, il n’est pas possible de brancher ces thermomètres 2.0 sur un ordinateur à cause des restrictions des ports USB.

Obligera-t-on les CID à désinstaller la restriction des ports USB des postes des chefs de service afin de permettre la traçabilité des température dans les bureaux ?

Les agents ne sont pas responsables de la casse du service public depuis bientôt 40 ans.

Les privatisations d’EDF et de GDF, voulues par l’Europe et les libéraux de tous poils, n’ont jamais été soumises à référendum et l’explosion des tarifs ainsi que la vétusté des centrales nucléaires par manque d’investissement a fait le reste.

Ce n’est ni aux citoyens ni au service public de subir 40 ans de libéralisme économique.

Il est encore temps de dire non. A nous et à la CGT de jouer. Dans la rue et dans les urnes.

Article publié le 23 janvier 2023.


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